•  

    Je me réveillai en sentant quelque chose de mouillé sur ma joue. Je poussai "la chose" et entendis un glapissement. J'ouvris un œil doucement et vis Loki qui me regardait avec ses yeux de chien battu. J'ouvris l'autre œil et me redressai tranquillement pour me mettre assise.

    - Oh ! Je suis désolé ! Mon pauvre petit bébé !..... dis-je.

    Je le pris et le posai sur mes genoux pour lui gratter gentiment la tête. Il ferma les yeux et déglutit de satisfaction. Puis au bout d'un moment il sauta par terre et disparu dans le couloir.

    Je me rallongeai et regardai le plafond pendant je ne sais combien de temps. Mais je fus dérangée de ma contemplation en entendant Loki aboyer dans ma chambre. Je regardai alors par terre et le vis au pied du lit, sa laisse devant lui.

    - Tu veux que je te promène ?

    Il répondit par un aboiement joyeux que je pris pour un oui.

    Je me levai et sortis de ma chambre, Loki me suivit. Je mis mes chaussures et mon manteau, mis sa laisse à Loki puis sortis dehors avec lui.

    Il sautillai heureux et s'arrêta pour pisser toutes les 2 minutes.

    Vu qu'il était en pleine forme, je décidai de l'emmener au parc pour chiens pour qu'il se fasse des "amis" et vu qu'il n'était qu'un bébé, qu'il apprenne à vivre en société, avec d'autres chiens.

    Une fois arrivés au parc je lui enlevai sa laisse. Il partit en détalant comme un lapin vers les autres chiens et les jeux.

    Je m'allongeai dans l'herbe à un endroit ensoleillé et savourai la sensation du soleil sur ma peau. Car pendant 3 ans j'avais du rester enfermée dans une maison et n'avais pas vu le soleil. Maintenant je pouvais le voir autant que je voulais......

    Je sentis une ombre sur moi et ouvris les yeux pour apercevoir Morgan entrain de me regarder.

    - Salut ! dit-il.

    - Re ! dis-je.

    - Euh...oui....

    - ......

    - On arrête pas de se croiser !

    - Oui ! dis-je en regardant Loki s'amuser avec un Jack Russell.

    - T'as un chien ? me demanda-t-il.

    - Oui....c'est le petit husky là-bas ! dis-je en montrant Loki.

    - Oh ! C'est ton chien celui qui joue avec ma chienne ?

    - Ah ! C'est ta chienne ?

    - Oui.

    - Eh ben ! C'est bizarre.....

    -Ouai.....on est dans la même classe, on travaillent tout les deux au même endroit, on emmène nos chiens au même endroit et ils jouent ensembles....c'est peut être Dieu qui veux qu'on deviennent amis ! dit-il en rigolant;

    Puis, il remarqua la croix autour de mon cou.

    - Oh !.....désolé.... dit-il.

    - C'est rien ! dis-je en souriant. Ça se trouve, tu as raison !

    Il sourit aussi.

    -Fantaisie !!!! cria-t-il.

    Sa chienne arriva vers lui en courant, suivie de près par Loki.

    - C'est une pure race ?!! demandai-je.

    - Ouai !.....Et toi ? demanda-t-il en connaissant déjà la réponse.

    - Non. Je l'ai trouvé dans la rue, un jour de pluie.....enfin.....c'est plutôt lui qui m'a trouvé...il était anorexique et saignait du cou, des 2 pattes arrières et des côtes.

    - Oh le pauvre ! dit-il un peu compatissant.

    - Oui. Mais il est en pleine forme maintenant ! dis-je en souriant.

    - Oui !

    Il sourit aussi.


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  • *POINT DE VUE MORGAN*

    Après avoir un peu parlé avec Alyce, on rentra chacun de notre côté.

    Je rentrai donc chez moi, mis un t-shirt blanc et jeans propre puis me fis un casse-croute.

    Je sortis de chez moi et mangeai en marchant vers "Chez Barny".

    Une fois arrivé au restaurant, j'avais finis de manger et j'enfilai mon tablier avec marqué "Chez Barny" dessus. Je servis alors de nombreuses personnes. Comme d'habitude.

    *POINT DE VUE ALYCE*

    Une fois rentrée à la maison, je me changeai pour mettre un short noir avec un débardeur bleu assez moulant. Je me maquillai : rouge à lèvre, mascara, un peu de crayon et du blush. Puis je mis une veste en cuir, taillé assez féminine et ressortis pour aller en ville.

    Arrivée là-bas plusieurs hommes me sifflèrent. Et j'en remarquai un qui sentait bon, très bon....

    Je lui fis un clin-d’œil et il me suivis jusqu'à ce que je m'arrête dans une petite ruelle sombre et vide.

    -Salut... dit-il d'une voix rauque qui se voulait sensuelle.

    -Salut... dis-je un peu sur le même ton.

    Il s'approcha de moi et m'embrassa avec fougue mais je le pris par les cheveux et le plaquai contre le mur pour l'embrasser dans le cou puis je passai ma canine aiguisé le long de sa veine et il frémit avant que je plante mes crocs dans son cou.

    Désolé.... me dis-je intérieurement. Je n'aime pas faire ça.

    Il gémis gémis un peu tandis que je sentais son sang chaud couler dans ma gorge.

    Au bout d'un moment il arrêta de gémir et me serra pour que je n'arrêtes pas mais malheureusement c'était le signe que je devais arrêter sinon il risquerai de manquer de sang et de tomber dans les paumes.

    Je ressortis lentement mes crocs de son cou puis léchai la marque que j'avais laissé dans sa gorge pour qu'elle cicatrise vite et me léchai la lèvre inférieur pour enlever le sang que j'avais dessus.

    Je regardai l'homme dans les yeux et m’aperçus qu'il était plutôt jeune, il devait avoir à peu près vingt ans.

    -Tu t'appelles comment ? lui demandai-je.

    -Clément...et toi ?

    -Alyce.

    -C'était....bizarre mais hyper cool ! dit-il les yeux pétillant.

    -Ça te dirai qu'on le fasse régulièrement ? lui demandai-je en espérant qu'il dise oui.

    -Oui ! Autant de fois que tu voudras !

    -Alors....eum....une fois toutes les deux semaines !

    -Ok !

    -T'as ton portable sur toi ? lui demandai-je.

    -Oui. répondit-il.

    -Est-ce que tu peux me le passer deux secondes s'il-te-plait ?

    -Bien sûr ! dit-il en souriant.

    Il sortit son téléphone de sa poche et me le donna. J'ajoutai ensuite mon numéro à ses contacts et m'envoyai un message pour avoir aussi le sien.

    -Je me suis mise dans tes contacts. lui dis-je.

    -D'accord. dit-il en reprenant son.

    -Alors salut ! dis-je en sortant de l ruelle.

    -Ouai ! A dans deux semaines ! dit-il joyeux.

    Je regardai ma montre.

    Oh non ! Je dois être au restaurant dans une demi-heure !

    Je courrai alors d'une vitesse vampirique (qui fait que les humains ne voient qu'une ligne doré sur mon passage car je vais trop vite pour leurs yeux) et arrivai en quelques secondes chez moi.

    Je me démaquillai, me douchai et enfilai un jeans, un t-shirt rose et un gilet noir.

    Je pris ma guitare et partit de nouveau à une vitesse vampirique.

    Décidément, je me déplace beaucoup aujourd'hui !

    J'arrivai quelques secondes plus tard au restaurant et je me recoiffai un peu puis rentrai dedans.

    La première personne que je vis fut Morgan, il était appuyé contre le bar et parlai à une fille blonde de son âge, je l’avais vu ce matin.

    Je m'approchai d'eux.

    -Salut...

    Ils se retournèrent en même temps.

    -Oh ! Salut Alyce ! Je te présente Amandine, une amie.

    -Salut ! fis-je à celle ci.

    -Amandine, je te présente Alyce, elle est nouvelle au lycée, est dans la classe de Nathan et moi et va travailler ici comme chanteuse.

    -Salut ! dit-elle.


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  •  

    *POINT DE VUE ALYCE*  

     Amandine avait l'air d'être une fille très sympa, on discuta un peu pendant que Morgan servait des clients.

    -Va nous chanter une petite chanson ma belle ! dit-une voix d'homme.

    Je me retournai et vu Barny.

    -Oui ! répondis-je en souriant.

    J'allai vers la scène, fis quelques accords avec ma guitare puis me lançai cette fois-ci sur une chanson dont je n'étais pas l'auteur et qui était en anglais.

    (https://www.youtube.com/watch?v=9BYX64jHcVo)

    In my memory/All the small thing//Like daggers in my mind.../In my memory/While my head bleeds/The word I'll never find/That I always mean to say to you I can/'Cause you turned your face/And now I can't feel you anymore/Turn your face/So now I can't see you anymore/Walk away/Until you're not standing out my door/Turn your face/Walk away/And stay.../Turn your face.
    In my memory/I was hurting/
    long before we met/Ooh/And my memory/Their still burning/Fingerprints you left../
    And I always meant to say to you I can't/So just turn your face/Until I can't see you anymore/Turn your face/ Until I can't feel you anymore/Walk away/Until you're not standing out my door/Turn your face/Walk away and stay.../Turn your face...
    Each time I take you back/You bring one thousand prize/And I accept them like a fool
    So now what's your excuse?/What do we have to lose?/Since I'm already losing you...
    So hard to face/That I can't feel you anymore/Hard to face/
    That I can't see you anymore/So walk away/
    Until you're not standing out my door/Turn your face.../Walk away and stay.../Turn your face/Turn you face/And stay...
    Turn your face.

    A la dernière note, une larme glissa le long de ma joue mais je l'essuyai rapidement et personne ne le remarqua.

    *POINT DE VUE MORGAN*

    Encore une fois sa chanson fut magnifique même si c'était une reprise.

    Après 2-3 chansons et beaucoup d'applaudissement, elle descendis de la scène et revint me voir.

    -Encore une fois, tu chantes hyepr bien ! lui dis-je.

    -Merci. dit-elle avec un sourire.

    -Tu veux que je te raccompagne ? J'ai bientôt finis mon service et une fille toute seule dans la rue à l'heure là c'est pas très prudent.

    -...Oui, je veux bien.

    -J'ai finis dans 5 minutes.

    -Ok ! Je t'attend ! dit-elle en s'asseyant au bar.

    5minutes plus tard, j'enlevai mon tablier que je rendis à Barny puis je sortis du resto/bar en compagnie d'Alyce.

    -T'as changé de parfum ? demanda-t-elle intriguée.

    -Non. Pourquoi ?

    -Ton odeur à changé.

    -Ben je sais pas pourquoi....

    Elle frissonna.

    -Tu as froid ? demandai-je.

    -Non

    Mon bras frôla le sien qui était gelé.

    -Ouah ! T'es gelée ! m'exclamai-je. Prends ma veste ! dis-je en l'enlevant. De toute façon j'ai chaud.

    -D'accord. dit-elle en prenant ma veste. Merci...

    Elle l'enfila.

    On arriva chez elle, sa maison était gigantesque, on croirai presque que c'est un château !

    Je la raccompagnai jusqu'à sa porte et elle me rendis ma veste.

    -Merci de m'avoir raccompagnée. T'es un mec bien dit-elle avant de m'embrasser.

    Sur la joue. (hé ! hé ! qu'est-ce que vous avez cru ?)

    Elle rentra chez elle et referma la porte derrière elle.

    Je partis alors en direction de ma maison sans mettre ma veste, je transpirai, je touchai mon front : il était brûlant.

    Arrivé chez moi, ma mère m’attendais.

    -Morgan ! Ça va ? Tu est tout rouge ! s'exclama-t-elle.

    -Je sais pas, je me sent pas bien et j'ai chaud. répondis-je.

    -Monte et couche toi, j'arrive.

    -Ok.

    Je montai et me lavai les dents mais le goût de la menthe me fis vomir.


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  • Ma mère entra alors dans la salle de bain.

    -Oh mon pauvre bébé ! dit-elle en me caressant le dos tandis que je vomissais dans la baignoire.

    Une fois que les vomissements s'étaient arrêtés, elle m'emmena dans ma chambre puis disparue pour aller chercher un thermomètre dans la salle de bain.

    Pendant ce temps je me mis en caleçon et me couchai.
    Ma mère arriva quelques minutes plus tard et me pris ma température. J'avais 39,7 de fièvre donc elle décida de garder un œil sur moi toute la nuit. Je m'endormis avec difficulté.

    -Fait attention à toi Morgan ! ....... fit une vieille voix d'homme.

    -Grand-père ?

    -Méfie toi des apparences Morgan ! .... Elles peuvent êtres trompeuses ! Et surtout ai confiance en toi et n'oublie pas qui tu est vraiment !

    Je sentis alors un courant d'air chaud sur mon front puis le vide. Le  vide total jusqu'à ce qu'une sonnerie retentisse. Un sonnerie de téléphone ...

    Je me réveillai en sursaut, dégoulinant de sueur avec un gant de toilette humide sur le front, le téléphone sonnait et ma mère dormait sur ma chaise de bureau.

    Je descendis l'escalier et vu mon père décrocher.

    -Allo ? dit-il. ..... Oui,c'est bien lui ... d-d'accord ... Oui .... m-merci d'avoir appelé ....

    Il raccrocha et s'aperçut de ma présence, il pleurait.

    -Papa ? Qu'est-ce qu'il se passe ? demandai-je inquiet.

    -C'est ... Ton ... Grand-père ... Il est ... Mort ...

    -Quoi ?! Ce ... Non ! Je croyais qu'il allai mieux ? Qu'il allai sortir de l’hôpital ?

    -Eh bien. Ils se sont trompés ....

    Ce n'est pas possible ... Et donc ce rêve ? C'est bizarre ... Mon grand-père me met en garde dans un rêve juste avant de mourir. Fait attention à toi et méfie toi des apparences ? Quelqu'un me veux du mal ? Si oui qui ?

    -Où est ta mère ? me demanda mon père.

    -Dans ma chambre, elle dort ...

    -Je vais lui dire, ta sœur et ton frère serons mis au courant demain matin.

    -D'accord.

    Il monta.
    Je fus emplis d'un immense chagrin. mon grand-père était mort. L'homme à qui je racontai tout vu que je n'étais pas proche de mon père. C'est lui qui m'avait donné des conseils pour les files. C’est lui qui était venu à mon premier entrainement de rugby et qui avait assisté à tous mes match depuis ! C'est même lui qui m'a donné envie de faire du rugby ! Et maintenant ..... Cet homme que je veinerais et que je prenais pour exemple était maintenant mort ... Partit, je ne le verrai plus jamais.

    Je ne dormis pas de la nuit, trop occupé à penser et aussi un peu à pleurer.

    Lorsque ma mère entra dans ma chambre, elle me pris la température. Je n'avais plus de fièvre. Je ne me sentais pas mal, plutôt bien même !

    Mais elle préféra que je reste à la maison et que je dorme un peu, ce que je réussis à faire un peu plus tard.

    Lorsque je me réveillai, il était à peu près trois heure. En tout cas, il était passé midi et j'avais une faim de loup !


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  • J'enfilai un t-shirt et me préparai un steak que je cuis bien saignant et des pâtes.

    Je mangeai mon steak puis quelques pâtes mais je n'en avait pas très envie alors je décidai de me faire cuire un autre steak que je dévorai ensuite.

    Je laissai les pâtes, je les mangerai ce soir.

    Ma sœur rentra.

    -Ça va toi ? demanda-t-elle.

    -Bof, pas trop. Il va me manquer ...

    Elle hocha la tête puis fondit en larmes et se jeta dans mes bras.

    -Chuuut ... dis-je en lui caressant les cheveux et en la serrant doucement contre moi. Ne pleures pas ... Il ne voudrait pas que tu pleures ... et puis il n'a plus mal maintenant ...

    -Je sais ... dit-elle en sanglotant.

    Elle se calma au bout d'un moment et se détacha de moi.

    -Merci ... Et désolé d'avoir mouillé ton t-shirt.

    -C'est rien et puis c'est normal, tu est ma petite princesse !

    Elle rit.

    -Je t'aime Morgan. dit-elle.

    -Moi aussi je t'aime sœurette. Allez reviens faire un câlin à ton grand frère chéri ! dis-je en prenant une voix grave et en ouvrant les bras.

    Elle rit de nouveau et se blottie dans mes bras, je la portais en mettant ses jambes autour de moi puis m'assis sur une chaise . Elle enfouit son visage dans le creu de mon cou et s'endormit.

    Je l'emmenai alors jusqu'à sa chambre et la déposai sur so lit.

    Je descendis ensuite et téléphonai à ma mère.

    -Allo ? dit-elle.

    -C'est Morgan. dis-je

    -Tout va bien ?

    -Oui.

    -Tu as revomis ?

    -Non et j'ai mangé.

    -C'est bien. Tu as de la température ?

    -Non ... Je voulais te demander ... Est-ce que je peux aller à l'entrainement de rugby ce soir ?

    -Oui mais tu ne vas pas au resto, je veux que tu te couches tôt ce soir.

    -Ok.

    -Et si ça ne va pas, tu le dis au coach !

    -Oui, t'inquiètes pas.

    -Bisou mon chéri. A ce soir.

    -A ce soir maman.

    Je raccrochai puis enfilai un jean et sortis prendre l'air. J'en avais besoin.

    Lorsque je rentrai, je regardai l'heure un peu la télé puis préparai mon sac de sport.

    On klaxonna.

    J'ouvris la porte d'entrée et vis devant chez moi Will, un pote du rugby et Nathan dans décapotable de Will.

    -Hey mec ! Tu viens à l'entrainement ? me dit Will.

    -Ouai ! dis-je.

    Je pris mon sac puis sortis, fermai la porte à clé et montai à l'arrière de la décapotable. Will redémarra.

    -Pourquoi t'était pas là en cours aujourd'hui ? dit Nathan.

    -Ouai ...

    -Oh putain ! Désolé mec ! je l'aimais bien en plus !

    -Désolé vieux ... fis ensuite Will.

    -Merci les gars ...

    Nous arrivâmes au stade, Will se gara et nous allâmes aux vestiaires. Une fois changés, on s'échauffa avec les autres gars de l'équipe sur le terrain puis nous fîmes un match.


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